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Une brève histoire du cidre breton

Le cidre breton fait partie intégrante du patrimoine breton. A boire dans une bôlée, petit bol en terre cuite, et accompagné d'une crêpe, le cidre est l'un des incontournables d'un voyage en Bretagne. La première mention officielle du cidre en Bretagne remonte au VIIIe siècle sous le nom de Sistr. A l'époque, la Bretagne ne possédait pas les variétés de pommes adaptées au cidre. Comme leurs voisins normands, les marins bretons débarquent au Pays basque pour récupérer des greffons de Gascogne, pour le petit Landevennec. Tandis que les Normands inventaient le pressoir, les Bretons exploraient les variétés de pommes pour le cidre afin d'assurer une meilleure qualité et conservation. A la fin du XIXème siècle, alors que le vignoble breton est ravagé par la maladie, le cidre prend peu à peu sa place et devient la boisson préférée de la bourgeoisie française.

Territoire breton

La Bretagne est composée de 6 régions propices à la production cidricole : Morbihan, Cornouaille, Vale Rance, Trégor Goëlo, Pays de Vilaine et Pays de Dol. Il abrite 1 AOP (Cornouaille) et une IGP « Cidre de Bretagne » et un Label Rouge (Royal Guillevic). Chaque région voit naître d'anciennes variétés de pommes qui lui sont typiques. Ainsi, selon votre terroir, votre producteur, votre méthode de production, chaque cidre sera différent. Cidre doux, demi-sec, brut ou extra-brut, chaque cuvée cache une expérience à part entière. Pour l'apprécier dans toute sa splendeur, profitez-en pour le déguster. Versez d'abord votre cidre dans un verre à vin et dites adieu à la bôlée. Regardez sa robe, puis découvrez son nez tantôt fleuri, tantôt fruité ou animal. En fin de compte, c'est à eux de profiter seuls ou de créer des combinaisons de mets et de cidre. Un cidre extra-brut du Morbihan accompagnera avec splendeur une assiette d'huîtres, un cidre de Cornouaille sera le parfait compagnon du traditionnel Kouign amann.

Cidres normands

On peut retracer l'histoire du cidre normand dès le 4e av. J.-C. sous le terme « Sicera ». La première mention officielle du cidre en Normandie remonte à 1082. A l'époque, la Normandie ne disposait pas des variétés de pommes adaptées au cidre. Ce n'est qu'au VIe siècle, lors d'échanges avec les navigateurs basques, que les Normands introduisent les arbres de Gascogne et développent la production de cidre. Au départ boisson paysanne pour rémunérer les ouvriers, le cidre s'est rapidement imposé à la cour de François Ier. Au XIVe siècle, le roi Charles IX ordonna également l'arrachage des vignes normandes pour les remplacer par des pommiers.La Normandie, qui devint la boisson des princes ! Au XIXe siècle, le cidre était la deuxième boisson la plus consommée en France après le vin.

La Normandie est composée de 7 régions propices à la production cidricole : le Cotentin, le Pays d'Auge, le Pays de Caux, le Perche, le Vexin Normand, le Pays de Bray et le Bessin. Il abrite 3 AOP (Cotentin, Pays d'Auge, Perche) et une IGP « Cidre de Normandie ». Chaque région voit naître des variétés de pommes qui lui sont typiques. Ainsi, selon votre terroir, votre producteur, votre méthode de production, chaque cidre sera différent. Cidre doux, demi-sec, brut ou extra-brut, chaque cuvée cache une expérience à part entière. Pour l'apprécier dans toute sa splendeur, profitez-en pour le déguster. Versez d'abord votre cidre dans un verre à vin et dites adieu à la bôlée. Regardez sa robe, puis découvrez son nez tantôt fleuri, tantôt fruité ou animal. En fin de compte, c'est à eux de profiter seuls ou de créer des combinaisons de mets et de cidre. Un cidre extra-brut du Cotentin accompagnera avec splendeur une assiette d'huîtres, un cidre du Pays d'Auge sera le parfait compagnon d'un camembert.